J’en suis à 2 mois…
Lecteurs, Lectrices
Même si je ne tiens pas à sombrer dans une forme d’effusion particulièrement impudique, il faut bien reconnaître que les anniversaires sont des moments propices au bilan et qu’après tout, cela me fait plaisir de constater, après 2 mois d’existence – et quelque 49 articles triomphalement placardés sur 10 pages – que:
1) Vous n’êtes pas découragés par la longueur affligeante des articles et avez bien compris qu’ici, bien qu’on ait pas mal de choses à dire, on en a encore plus à écrire, du coup, l’article le plus insignifiant se transforme fréquemment en concurrent direct des évangiles de la Bible! Chez Monsieur de Vos, on aime écrire, lire et être lu;
2) Vous osez davantage réagir à ce qui vous plaît et à certaines prises d’opinion plus délicates et c’est tant mieux: il y en a marre des sites d’autocongratulation où tout le monde pense la même chose, se pâme d’admiration devant le même sarouel à sequins, où personne n’ose dire réellement ce qu’il pense … Ici, on aime assez l’idée d’un lectorat engagé, varié, courtois, constructif, instruit et réactif. Des lecteurs (trices) qui ne penseront pas spécialement la même chose que l’auteur mais qui parviendront à lui faire envisager les choses sous de nouvelles perspectives – sauf pour Chanel/Karl/Louboutin et Burberry Prorsum parce qu’au stade où Monsieur de Vos se trouve, cela vire au fanatisme (ce qui ne l’empêche pas d’être OBJECTIF et de ne pas encenser des trucs immondes – comme les sabots ou les mocassins pour femmes – juste parce que c’est du « Machintrucmuche« )
3) Vous semblez apprécier les illustrations de la rédaction, en regard des très charmantes paroles lues ici, dites ailleurs, ou encore, entendues de vives voix et cela fait d’autant plus plaisir que l’auteur n’a jamais vraiment suivi de cours pour dessiner comme ça… – d’ailleurs, il n’avait jamais dessiné aux marqueurs layout avant de décider de lancer son propre blog;
4) Vous ne semblez pas vous inquiéter au sujet des mises à jour aléatoires – quoiqu’en théorie, tous les deux ou trois jours… – parce que vous savez pertinemment bien qu’ici, le Temps est – très – loin d’être un allié et qu’il devrait être primordial pour chaque blog de privilégier un minimum de qualité à un flux incessant d’informations – des fois, j’envie le talent qu’ont certain(e)s à pouvoir faire les deux!
Pour toutes ces raisons, j’en profite – toujours depuis une campagne belge verdoyante et chatoyante – pour vous remercier pour vos – de plus en plus – nombreuses visites…
Très cordialement,
Monsieur de Vos
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Légende: SUBLIME robe à sequins et cape assortie (ceux qui me suivent sur Facebook savent à quel point j’aime cette marque et cette silhouette!): THE BLONDS (spring 2011 RTW)/ »Pigalili » black pumps: CHRISTIAN LOUBOUTIN (2600€)
L’Homme Damir Doma: Modèle été 2011
- L’Homme Damir Doma, édition limitée été 2011 est un nomade du désert, du coup, question cheveux, on va au plus pratique sous 40°c à l’ombre et on coupe court – voire boule à zéro (tellement plus écologique que la clim’), on gomine vers l’arrière (pour éviter les perles de sueur dans les yeux) ou alors, cas exceptionnel, on conserve de la longueur mais on la lisse régulièrement! Cette témérité capillaire appelle forcément un effort physique supplémentaire puisqu’il faut donc embarquer dans son sac son sèche-cheveux, sa grosse brosse ronde et son lisseur BabyLiss;
- Là où l’Homme Damir Doma rejoint Don Camillo, le boucher du coin, les chirurgiens et la serveuse de la cantine, c’est qu’il est également un fan inconditionnel des cache-misère. Oui parce que, pleinement conscient des effets néfastes du soleil sur la peau de son crâne – et surtout pour ne pas imaginer des oasis de Loukoums tous les 3 mètres – l’Homme Damir Doma ne se déplace jamais sur son chameau sans son chapeau!;
- S’il ne compte plus les kilomètres de zones arides qu’il parcourt avec ses compagnons de route, cela n’empêche pas l’Homme Damir Doma de soigner son look: veste à unique bouton, chemise sans col, pantalon uni, l’Homme Damir Doma roule sa bosse avec style sur son dromadaire – oui, l’Homme Damir Doma ménage ses montures et alterne les bosses!;
- L’Homme Damir Doma connaît le désert comme la poche de ses pantalons XXL, par conséquent, dès qu’une tempête de sable pointe le bout de son grain, rouf, il s’enroule façon « Babar le roi des éléphants » dans la carpette frangée qu’il a négociée avec son pote Momo à quelques pattes de chameaux de là. D’ailleurs, certain du sex-appeal de son tapis à franges, l’Homme Damir Doma n’hésite pas à s’en ceinturer la taille ou à le jeter négligemment sur ses épaules viriles, histoire d’en mettre plein la vue à la princesse Jasmine;
- Parce qu’il a le sens de l’hospitalité, l’Homme Damir Doma choisit systématiquement ses vêtements 6 tailles au-dessus. Ainsi, à la nuit tombée, il s’empresse d’y inviter ses hôtes, métamorphosant aléatoirement son gilet fluide ou son bermuda ample en tente 10 places pour festoyer avec ses potos et fumer quelques taffes de chicha;
Je dis ce que je pense et pense toujours ce que je dis – ou écris!
Lecteurs, lectrices,
Ce post sera bref et concis – du moins autant que cela puisse l’être avec moi!
Au départ, cette illustration ne devait servir que de nouveau fond pour la page Twitter du blog – réseau social futile mais particulièrement addictif auquel je me suis mis assidûment ces derniers temps (n’hésitez pas à m’y suivre!)… – et pour remplacer l’avatar actuel de la Page Facebook de Monsieur de Vos – un endroit où je me sens comme chez moi et sur lequel j’apprécie l’interactivité et la qualité des membres de plus en plus présents (n’hésitez pas à vous joindre à nous et à nos bavardages intempestifs!) -, une sorte de contenu exclusif comme j’en poste relativement quotidiennement sur ces deux services communautaires, et n’était donc, en aucun cas, destinée à se retrouver exhibée ici…
Sauf que voilà, je trouvais que le texte, aussi insignifiant puisse-t-il – éventuellement – paraître à vos yeux, méritait sa place sur le blog, tant il est représentatif de la philosophie de vie que j’applique depuis un certain temps déjà sur ces pages et dans ma vie…
Des convictions – non extrémistes et respectueuses des autres et de l’environnement -, les gens en ont de moins en moins ou n’osent pas spécialement les exprimer, probablement par peur de heurter l’opinion publique – un peu comme quand une femme ose affirmer qu’elle ne compte pas se marier et/ou (SCANDALE!) avoir des enfants (« Qu’on l’immole prestement sur le bûcher! » scandera la foule de villageois en délire!)* – et de se voir jeter des pierres parce qu’ils pensent différemment…
Et c’est ce mutisme qui me révolte… – Che Guevara, sors de ce corps!
Pourquoi devrions-nous constamment nous taire?
Sommes-nous censés apprécier tous les mêmes choses?
Ne peut-on pas dire de façon courtoise – bien entendu! – qu’on n’apprécie pas certains couturiers et/ou certains blogs?
Après tout, est-ce que ce ne sont pas nos divergences d’opinion qui nous rendent intéressants?
Très cordialement,
Monsieur de Vos (qui a choisi comme ligne éditoriale de ne jamais avoir honte de ses avis tranchés et de ses coups de cœur; à savoir, entre autres, son addiction pour Burberry/Karl/Louboutin/Chanel et pour les mannequins plutôt – très – sveltes…)
* Fonctionne également avec les gens qui vivent très bien leur célibat et que les autres regardent systématiquement avec les mêmes yeux compatissants qu’ils utiliseraient face à quelqu’un qui se trouve en plein stade terminal d’un cancer incurable…
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Légende: total-look – dont Monsieur de Vos rêve éperdument! – chouré dans le dressing de L’Homme Burberry: BURBERRY PRORSUM (fall 2010 RTW)/Leo printed tights: WOLFORD (49€)/ »Pigalle » patent pumps: CHRISTIAN LOUBOUTIN (390€)
Mettre le rouge à la bouche: les 9 bonnes raisons de porter la nuance écarlate sur ses lèvres
Lecteurs, lectrices,
Si vous connaissez désormais l’opinion de l’auteur au sujet des tendances, ces mouvements collectifs qui tentent de vous faire porter tout et surtout n’importe quoi – à coups de matraquage intempestif par le biais de la kyrielle de magazines auxquels vous délestez une bonne partie de votre salaire chaque mois -, vous n’ignorez également pas qu’il y a une tendance sur laquelle vous devrez désormais compter et sur laquelle vous ne pourrez passer la main sans en avoir étaler sur votre bouche: le rouge à lèvres… rouge!
Oui, ne plissez pas les yeux et cessez de vérifier vos paramètres de sécurité, ceci n’est en aucun cas une faute de frappe orchestré par Bozo le Clown, il s’agit bel et bien d’une ode à la couleur pourpre!
Alors que j’en vois déjà brandir leur souris en criant au scandale, réclamant avec véhémence un remboursement en se signant solennellement – la récitation de versets de la Bible peut également faire partie de cette manifestation de désaccord – je ne peux que constater la cruelle réputation avec laquelle cette nuance chromatique doit vivre: tantôt couleur vulgaire associée aux maisons closes, tantôt rictus provoquant ou souvenirs enfouis d’une grand-mère trop peinturlurée, et j’en passe des vertes et des pas rouges…
Pourtant, à l’instar des talons très hauts, les avantages de cette teinte de rouge à lèvres demeurent – tristement – occultés par l’opinion d’une population plus prompte à porter un fond de teint 20 tons supérieurs à sa carnation, 15 tonnes de mascara sur les cils inférieurs ou encore – horreur et damnation – des sourcils XXS obtenus grâce à un arrachage excessif de poils…
Afin de pallier ce manque crucial d’information – et aussi, parce qu’ici (dessins à l’appui) la rédaction est fan à 200% de ce coloris labial –, voici quelques raisons qui devraient vous faire songer à immoler votre gloss NUDE:
1) Avec du rouge à lèvres rouge, 90% des hommes vont vous remarquer – les autres sont aveugles ou ont fait vœux de chasteté – c’est un fait garanti. C’est bien simple, est-ce qu’on possède un nerf oculaire spécifique au repérage des lèvres rouges, toujours est-il que cela ne nous échappe pas! Une couleur donc idéale pour vous faire remarquer par ce bel inconnu ténébreux qui sirote une coupette au bar;
2) Avec du rouge à lèvres rouge, une fois la victime attirée dans vos filets, vous constaterez qu’aucune tentative spontanée – et non désirée – de baiser sur les lèvres ne sera lancée. Les hommes aiment ça mais pas sur leur bouche à eux! Voici donc une façon subtile de faire comprendre à son interlocuteur que tout ce qu’il voit est très beau mais que pas touche, cela se mérite! (on parlera de technique de la carotte et de l’âne);
3) Avec du rouge à lèvres rouge, à vous la bouche pulpeuse d’Angelina! On crayonne énergiquement, on dépasse légèrement pour rectifier le tir de Dame Nature, on applique un rouge saturé en acide hyaluronique et rouf, deux trois moues sexy plus tard et c’est vous qui repartirez avec un Brad tout pimpant, la smala de mioches en moins…;
4) Vous croyez que Dita aurait autant de succès sans l’un des 20000 rouges à lèvres qu’elle trimballe constamment dans son sac griffé? Les femmes fortes portent du véritable rouge: Marilyn, Gwen Stefani, Marlène Dietrich, Betty Paige, … et, dorénavant, VOUS!;
Les limites de l’excentricité ou comment travailler comme un boeuf à son look et faire un plat!
Dimanche 12 septembre, c’est tardivement dans la soirée – ou matinalement dans la journée, c’est selon les interprétations – que mes yeux sont rivés sur le tapis rouge des MTV Vidéos Music Awards 2010 – on peut, si on veut se la raconter un peu, appeler la chose les VMA’s – traquant ce que porte chaque pseudo célébrité, à l’affût de la moindre audace, ricanant intérieurement de l’incompétence de certains stylistes ou des people qui feraient bien de s’en offrir les services…
J’ignore royalement à quand remonte cette fascination pour les grandes cérémonies, toujours est-il qu’il me FAUT systématiquement savoir ce qui s’y est passé, qui y était et mieux encore, qui portait quoi…
Bref, les starlettes se succèdent devant un mur de photographes hurlant toutes sortes d’indications et poussant allègrement leurs voisins à coups d’objectifs télescopiques – je suis intimement persuadé qu’il doit y avoir moyen de voir la lune en employant certains des engins présents ce soir-là! – quand soudain la caméra se focalise sur une chose grisonnante hautement escortée par un corps de marines en tenue d’apparat…
Apparemment, constatant la pénible démarche de la créature, je n’ai pu m’empêcher un instant de me demander si les producteurs du show démesuré ne s’étaient pas procurés un Gandalf- le-Gris plus vrai que nature quand, tout-à-coup, zoom effréné sur la coiffe Phillip Treacy du truc et là, il a fallu me rendre à l’évidence – j’aurais préféré que ce soit Gandalf! – c’était une Lady Gaga juchée sur les fameuses Armadillo et vêtue d’une robe follement dramatique du défunt – et très regretté – Alexander McQueen qui progressait, pose appuyée – façon patte de grizzly levée – et « Little Monsters » collé aux lèvres, le long de la carpette sanguine.
Sur le moment, plutôt ravi qu’elle porte quelque chose de décent – voire quelque chose tout court! -, je me suis surpris à me dire – pendant l’équivalent d’une gorgée de Red Bull ® – qu’en dépit d’un tapage médiatique outrancier, elle pouvait être vraiment théâtrale!
Sauf que voilà, chassez le naturel et il revient – très – vite au galop – cela aurait été trop beau, vous pensez bien!
C’est donc couverte des pieds à la tête – en passant par la pochette – avec l’équivalent d’un troupeau de bœufs ou de je ne sais quelles carcasses d’animaux froidement abattus, cul nu sous résilles trouées que la manifestement très clâââsse demoiselle est venue chercher pour la je ne sais plus quantième fois de la soirée, un prix!