L’étendue des méfaits: l’historique des publications…

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La mort des tendances: les 7 – bonnes – raisons de passer son tour

Pour la plupart des gens, septembre est le mois morose qui marque la fin des vacances et qui, du coup, met un terme à nos activités préférées des deux derniers mois. Oui, parce qu’en vacances, c’est toujours très festif de siroter – en pleine après-midi, le long d’une piscine démesurément grande – des trucs colorés flanqués d’une dizaine de mini parasols sans vraiment comprendre ce qu’il y a dedans – enfin, jusqu’à ce que vous ne bénéficiez des vertus latentes du breuvage! (et que vous ne le maudissiez, quelques heures plus tard) -.

Maintenant, à moins de faire la même chose à la piscine municipale du coinet de passer pour l’alcoolo de servicece genre de fantaisies estivales – et éthyliques est formellement prohibé… Et encore, ce n’est un exemple parmi tant d’autres!

Nooooooooon! Pourquoiiiiiiiiiiiiii? Pourquoi???????

Une révision du calendrier, ça ne tente personne???

Pour les personnes qui apprécient – vraiment – la mode (non, « apprécier la mode » n’est en aucun cas « apprécier faire les magasins »), septembre, c’est LE mois le plus important car, pour reprendre les termes exacts entendus dans le cultissime documentaire The September Issue: « September is the January in Fashion! ».

En plus de la reprise des 4 semaines de la mode qui valent le coup (New Yok, Milan, Londres, Paris), on vous bombarde littéralement de magazines rutilants dans leur version « bottin téléphonique« 

Ravi de pouvoir lire autre chose que l’incapacité d’hommes politiques à former un gouvernement, c’est à l’aide de tous vos muscles et de vos réserves estivales d’énergie (soulever la cruche de Sangria n’aura pas été inutile, vous vous en rendez compte à l’instant) que vous vous emparez des Bibles stylistiques de 20 kg chacune et que vous les feuilletez avec frénésie

Sauf que voilà, autant vous aimez lire les conseils prodigués par des responsables compétents – un peu l’équivalent des Apôtres du style –  ainsi que contempler les photos et la kyrielle de nouvelles publicités, autant, les tendances de la rentrée, ce n’est décidément pas pour vous! Vous le savez et vous avez bien raison!

Suivent les 7 raisons qui justifient votre décision marginale:


La citation du jour: Rachel Zoe

* « Une fois, Nicole (Richie) est venue à ma rencontre dans un aéroport vêtue d’un survêt’, avec un oreiller de cou imprimé léopard autour du cou, une casquette « I Love L.A. », et des tresses, … Je pense qu’elle le faisait pour me torturer »


Jeune fille en fleur ou plante – vénéneuse – à fleur de peau?

  • Dress/CHRISTIAN DIOR (fall 2010 couture)
  • Leather gloves/LANVIN

Monsieur de Vos, l’homme derrière les mots – et l’iMac -, un mois après…

Tiens, vous avez remarqué que cela fait déjà un mois que le blog est en ligne? Je m’en rappelle très bien, c’était le 28 juillet 2010, très exactement…

Houla, si seulement vous aviez pu me voir ce jour-là, c’était de toute beauté: les yeux cernés, les canettes de Red Bull alignées sur le bureau d’une façon rigoureusement inquiétante, les cheveux hirsutes – du moins, encore plus qu’ils ne le sont habituellement! –, des feuilles de papier Letraset jonchant le parquet, je cliquais nerveusement toutes les 10 minutes sur la page d’administration du blog, traquant la moindre nouvelle visite, à l’instar d’un camé qui traque son dealer pour de la daube ou d’un fin limier qui, tapi dans les hautes herbes, l’oeil vigilant, traque le gibier qu’il convoite ardemment…

Il faut bien reconnaître qu’aussi anodin que cela puisse paraître pour certains, lancer un blog demande du temps, de l’investissement, du travail et de la motivation

Du coup, pas certain de l’accueil qui allait être réservé au site ni de mes habilités pour écrire/dessiner de façon régulière; angoissé, stressé à l’idée d’échouer et de devoir me retrancher, la queue entre les jambes – tel un animal vaincu – en pleine cambrousse; pile un mois après le lancement de Monsieur de Vos, il est vraiment plaisant et encourageant de constater que ce que je raconte vous intéresse! Du moins, à ce qu’il me semble…

Oui, parce que je ne sais pas – encore? – si cela vous passionne vraiment puisque vous êtes encore – étrangement? – peu à oser vous exprimer afin de donner votre avis, toujours est-il que les chiffres de visites ne mentent pas et que vous semblez venir régulièrement vous abreuver d’articles interminables, de citations tranchées, d’illustrations engagées, … – ou alors, quelqu’un atteint de démence s’amuse à cliquer quelques milliers de fois sur cette page depuis un mois tout juste (s’il s’agit effectivement de cela, je demande instamment à ce que personne ne me le dise et que je puisse me bercer d’illusions idylliques au sujet de mon lectorat)

Trèves de lyrisme outrancier – mais merci pour vos – très – nombreuses visites parce qu’après tout, nous ne sommes ni aux Oscars, ni aux Golden globes ni à une autre cérémonie de ce genre

J’en profite également pour vous convier à rejoindre le groupe – bon, je sais qu’il est plus correct de nomme la chose par l’appellation « Page » mais trouvant le terme quelque peu prétentieux, je préfère parler de « Groupe » ou de « Communauté »du blog sur Facebook et/ou le compte Twitter officiel

Je vous quitte – pour l’instant – sur l’illustration la plus représentative de ce que tend à être le blog

Très cordialement,

Monsieur de Vos

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Légende: blazer: BALMAIN (FW 2010 – oui parce que même si j’ai crié haut et fort l’amour que je porte à la collection masculine de l’hiver 2010 de Burberry Prorsum, je n’en demeure pas moins fan de ce somptueux blazer)/Vichy shirt/Trousers: BALMAIN/Belted low boots: KRIS VAN ASSCHE


L’Homme Burberry Prorsum: Modèle hiver 2010


  • L’Homme Burberry Prorsum, édition limitée hiver 2010 est un homme capillairement versatile: tantôt brun, noir, blond, blanc ou roux, il fait ce qu’il lui plaît, parce OUI, lui aussi, « il le vaut bien! »;
  • L’Homme Burberry Prorsum n’a pas que la peau sur les os, il porte celle des autres par kilo: du mouton, de la fourrure, du cuir, rien n’est too much pour cet inconditionnel de la nature, probablement approvisionné en bestioles dépecées par son tonton Scotty, fermier anglais de profession;
  • L’Homme Burberry Prorsum ne se contente pas de fourrer tout son barda dans son sac XXL – porté main ou épaule, cela dépend du poids du contenu (ouais parce que l’Homme Burberry Prorsum laisse les altères et autres ustensiles de gonflette à l’Homme Dolce&Gabbana) -, il fourre aussi ses bottes! Devinez avec quoi? Des poils pardi!
  • S’il est plutôt à poils qu’à poil, l’Homme Burberry Prorsum est facialement imberbe: les touffes, il les préfère amovibles!;
  • L’Homme Burberry Prorsum a beau arborer une crinière variable selon les humeurs, question vêtements, c’est plus sage: du noir, du bleu marine, du gris, du blanc, du beige, l’Homme Burberry Prorsum ne se mouille pas si ce n’est par la présence des coloris « Moutarde de Dijon » et « Kaki Commando »;
  • L’Homme Burberry Prorsum veut que vous voyiez en lui un mâle viril, prêt à tout pour défendre sa patrie, le père de vos rejetons et/ou l’amant empressé de vos nuits, du coup, tant qu’à porter du « Kaki Commando », autant y ajouter les deux kilos de boutons  qu’il a chourés pendant son bref passage à l’armée;