L’étendue des méfaits: l’historique des publications…

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No Sneakers allowed!*

Lecteurs, lectrices,

Formellement proscrite aux femmes sous peine de se voir jeter des pierres dans la rue – à juste titre (sauf, évidemment, en cas de jogging ou d’une autre activité sportive, cela va de soi!), il fallait lire les 7 bonnes raisons de porter des talons – très – hautset de voir son quota de féminité chuter de façon affolante – un peu comme l’astéroïde, dans Armageddon -, la basket (désormais appelée SNEAKER, terme anglophone clinquant pour dire strictement la même chose mais qui en jette – apparemment – plus: « Trop trop belles tes sneakers, j’te jure, des Pierre Hardy?!‘/ »T’as vu les dernières sneakers Margiela, à mourir, non?!« ), cette chaussure, assimilée à une lubie grotesque d’éternel adolescent n’est pas toujours plus valorisée chez les hommes qui y voient un manque d’apprêt et/ou une négligence outrancière avec, pour unique motivation, un confort indubitable…

Adepte de ces groles depuis belle lurette, je peux vous dire que, dans certains cas, elles ne sont pas toujours aussi confortables qu’on pourrait le penserSCOOP du jour: les hommes souffrent aussi à cause de leurs chaussures (ce sont les féministes enragées – et pas épilées? – qui vont être contentes…) mais je trouve également qu’elles sont souvent plus jolies que bon nombre de chaussures que je croise dans la rue ou dans les soirées

Pourtant, même si c’est une question de modèle, d’âge et de contexte, je ne parviens toujours pas à comprendre les préjugés négatifs dont on les accable de part et d’autre – sauf pour les Converse qui font, effectivement, ADOLESCENT, ne le niez pas, je le sais, vous le savez, nous le savons tous et pourtant, je vois des hommes voire des femmes qui cumulent et qui en portent toujours en rue, passé(e)s 16 ans (il va de soi que je réprime à chaque fois – tant bien que mal – une envie de les pourchasser et de les immoler sur un bûcher en brandissant fourche et torche, accompagné d’une meute de villageois hystériques… :)


L’Homme Givenchy: Modèle été 2011


  • L’Homme Givenchy, édition limitée été 2011 est un homme viril, fort et solennel, du coup, question cheveux, on ne plaisante pas: on gomine, on peigne et on tire tout vers l’arrière dans un style très « première communion« . Au final, rien ne bouge et on finit pas se demander si Anna – et son brushing rigoureusement terrifiant – ne serait pas passée par là;
  • Enfant, l’Homme Givenchy aurait voulu jouer dans un groupe de heavy metal, malheureusement pour lui, – Santa?Lucia, sa maman, fervente bigote sicilienne le lui avait formellement interditcrucifix à la main – sous peine d’aller brûler en Enfer… C’est donc 15 ans après, casque façon « Slipknot » sur la tronche et collier « colonne vertébrale » au cou qu’il fait sa crise d’adolescence!;
  • Parce qu’il passe 6 jours sur 7 – ouais, le dimanche, c’est le jour du Seigneur – à soulever des poids dans sa salle de muscu préférée, l’Homme Givenchy tient à ce que cela se sache et c’est donc, tout naturellement qu’il parade fièrement dans la rue, tantôt tétons à l’air, tantôt biceps XXL aguicheusement exposés. Rien n’étant de trop pour afficher le corps pour lequel il sue autant, l’Homme Givenchy voue un culte religieux aux leggings – transparents ou pas – et aux pantalons – très – fuselés;
  • Dans la vie, l’Homme Givenchy ne fait pas dans la dentelle et pourtant, cela ne l’empêche pas d’en porter: en témoignent ses nombreux tee-shirts ou chemises constitués à partir de napperons chinés dans l’une ou l’autre brocante;
  • Alors que Jeanne Mas voyait la vie « En Rouge et Noir », l’Homme Givenchy la voit plutôt « En blanc et Noir ». Son ultime folie? Y intégrer du nude – c’est vrai quoi, on n’est jamais assez nu(de)!;

La mort des tendances: les 7 – bonnes – raisons de passer son tour

Pour la plupart des gens, septembre est le mois morose qui marque la fin des vacances et qui, du coup, met un terme à nos activités préférées des deux derniers mois. Oui, parce qu’en vacances, c’est toujours très festif de siroter – en pleine après-midi, le long d’une piscine démesurément grande – des trucs colorés flanqués d’une dizaine de mini parasols sans vraiment comprendre ce qu’il y a dedans – enfin, jusqu’à ce que vous ne bénéficiez des vertus latentes du breuvage! (et que vous ne le maudissiez, quelques heures plus tard) -.

Maintenant, à moins de faire la même chose à la piscine municipale du coinet de passer pour l’alcoolo de servicece genre de fantaisies estivales – et éthyliques est formellement prohibé… Et encore, ce n’est un exemple parmi tant d’autres!

Nooooooooon! Pourquoiiiiiiiiiiiiii? Pourquoi???????

Une révision du calendrier, ça ne tente personne???

Pour les personnes qui apprécient – vraiment – la mode (non, « apprécier la mode » n’est en aucun cas « apprécier faire les magasins »), septembre, c’est LE mois le plus important car, pour reprendre les termes exacts entendus dans le cultissime documentaire The September Issue: « September is the January in Fashion! ».

En plus de la reprise des 4 semaines de la mode qui valent le coup (New Yok, Milan, Londres, Paris), on vous bombarde littéralement de magazines rutilants dans leur version « bottin téléphonique« 

Ravi de pouvoir lire autre chose que l’incapacité d’hommes politiques à former un gouvernement, c’est à l’aide de tous vos muscles et de vos réserves estivales d’énergie (soulever la cruche de Sangria n’aura pas été inutile, vous vous en rendez compte à l’instant) que vous vous emparez des Bibles stylistiques de 20 kg chacune et que vous les feuilletez avec frénésie

Sauf que voilà, autant vous aimez lire les conseils prodigués par des responsables compétents – un peu l’équivalent des Apôtres du style –  ainsi que contempler les photos et la kyrielle de nouvelles publicités, autant, les tendances de la rentrée, ce n’est décidément pas pour vous! Vous le savez et vous avez bien raison!

Suivent les 7 raisons qui justifient votre décision marginale:


La citation du jour: Rachel Zoe

* « Une fois, Nicole (Richie) est venue à ma rencontre dans un aéroport vêtue d’un survêt’, avec un oreiller de cou imprimé léopard autour du cou, une casquette « I Love L.A. », et des tresses, … Je pense qu’elle le faisait pour me torturer »


Jeune fille en fleur ou plante – vénéneuse – à fleur de peau?

  • Dress/CHRISTIAN DIOR (fall 2010 couture)
  • Leather gloves/LANVIN