Derniers ajouts dans la catégorie « Mon blog »

Une famille royalement – PAS – stylée!

Lecteurs, lectrices,

L’heure est – une nouvelle fois – grave! (Décidément!)

N’y allons pas par quatre chemins, disons-le d’une façon brève, une bonne fois pour toute – un peu comme quand on arrache un sparadrap (le plus vite étant le mieux) – : en Belgique, c’est la crise!

Oui oui, si je vous le dis…

(Soupirs désespérés)

Bon, pas exactement la même qui s’est largement répandue un peu partout dans le Monde, celle dont je vous parle aujourd’hui n’est pas financière – OUF (« Hola l’ami, vous seriez adorable de me mettre ce manteau Burberry Prorsum, cette Rolex et – soyons fous – ces chaussures Kris Van Assche, dans un sac, c’est pour emporter, merci! ») – elle n’est « que » politique

Les plus informés d’entre vous sont déjà au courant de la situation en nos contrées – pas vraiment éloignées – et comprennent mon désarroi face à cette situation gouvernementale risible au plus haut point

Sauf que voilà, en de sombres heures où les partis se querellent au sujet d’une séparation du pays, ceux qui devraient rallier le peuple paradent dans des foires aux boudins et cela, dans des tenues plus ignobles les unes que les autres ou, dans le meilleur des cas, dans un style très « Mamie Huguette va cueillir des pâquerettes »

C’est bien simple, dès que je vois une photo de la famille royale, je suis physiquement incapable de réprimer un roulement d’yeux!


Les 7 bonnes raisons de porter des talons – très – hauts

Lecteurs, lectrices,

L’heure est grave ! Terrible, oserais-je dire… D’une gravité sans nom… Une abomination sans pareille que je peine encore, à l’heure actuelle, à retranscrire…

(Si vous n’êtes pas encore assis(e)s, précipitez-vous dare-dare sur la chaise la plus proche, ceci en va de votre santé !)

Figurez-vous qu’en feuilletant un des magazines errant négligemment sur une des tables du salon familial, je viens de lire dans un article résolument« streetstyle » qu’un homme – plutôt jeune et d’apparence faussement normale – affirmait effrontément qu’il n’aimait pas du tout cette tendance des talons vertigineux que semblait préconiser la mode actuelle pour femmes…

DIEU TOUT PUISSANT!

(Hyperventilation de l’auteur)

Je suis toujours en état de choc et ai bien failli composer le 112 tant la lecture de pareils propos m’a fait tressaillir… Qui est-il ? Pourquoi de telles paroles ? Qu’est-il arrivé à ce garçonnet ? S’est-il jamais fait piétiner par un troupeau de rédactrices modes, triomphalement juchées sur du 10, 12, 14, 15 voir 16 cm ?


« T’as le look Coco, Coco t’as le look… »

  • « Comment ça, vous ne faites pas cette jupe en 40?! »
  • « Je suis désolée mais cette taille 36 est la seule que nous avons, pour le moment, dans cette couleur… »
  • « Comment croyez-vous que je vais faire, moi, pour entrer dans du 36?! »
  • « Sinon, j’ai bien un modèle similaire mais comportant une doublure plus foncée, c’est celui qui est présenté en vitrine… »
  • « Mais ça, je m’en fiche, je trouvais justement que la doublure claire donnait une impression de légèreté… Puis, cela reste du 38! »
  •  » J’ai bien une taille 38, du modèle que vous appréciez, qui va arriver cette semaine… »
  • « Il est certain que je voudrais bien pouvoir porter du 38 et maigrir, sauf que là, tout de suite, je fais du 40! »

(passablement énervée)

  • « Je dois dire que je ne comprends pas pourquoi vous vendez des vestes en 40 et que vous n’allez pas jusqu’à la même taille dans les jupes qui pourraient leur être coordonnées, cela me sidère!!! »
  • « Je sais bien, Madame, cependant, pour avoir du 40 pour cet article, il vous faut passer une commande spéciale… »
  • « Quoi?!!! » (on lui aurait mis une gifle en lui annonçant qu’elle allait mourir qu’elle aurait affiché la même expression faciale, à mi-chemin entre le dégoût et la fureur)


« Vous croyez qu’il sera content Karl quand il verra la vidéo? » (assister à un défilé de Karl Lagerfeld: épisode 4 – archive)

Dans une grisante ambiance sonore mixée par Michel Gaubert, le défilé commence et c’est déboulant d’une structure d’amplis et de baffles estampillés du nom du couturier allemand qu’une succession de frêles jeunes femmes aux jambes kilométriques ainsi qu’aux chignons sans chichis – signés Odile Gilbert – déambulent à toute allure, la démarche assurée, sur le podium.

Si je peux être – largement – blasé des défilés d’Elie Saab (confisquez-lui ses tissus et ses fils honteusement hors de prix et que reste-t-il si ce n’est une soupe de ce qui s’est fait les saisons précédentes chez ses concurrents… D’ailleurs, quelqu’un m’a dit récemment qu’on ne pouvait pas comprendre parce que nous n’étions pas libanais, ce doit être ça…), je pense ne jamais l’être de ceux de Karl Lagerfeld tant il se renouvelle sans cesse à travers sa dizaine de collections annuelles. En mars dernier, les filles arboraient une crinière à faire pâlir Rapunzel dans sa tour et portaient des casques coutures – et fourrures – à I-pod intégré pour enfourcher leurHarley, maintenant, elles transpirent une sensualité féminine et se rendent manifestement au concert parisien de Prince.


« Vous êtes tous compliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiices! » (assister à un défilé de Karl Lagerfeld: épisode 3 – archive)

  •  » Lagerfeld, criminel, Lagerfeld, criminel! »
  • « Largefeld, meurtrier, Largefeld, meurtrier! »
  • « Vous êtes tous compliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiices! »

En ce dimanche 04 octobre 2009, c’est accablé par les voix tonitruantes et accusatrices des manifestants de chez P.E.T.A. que je slalome à travers l’allée principale du jardin des Tuileries, à l’instar de ces téméraires skieurs sur les pistes enneigées, tentant – en vain – de me frayer un passage entre la faune modes-sque faisant le pied de grue devant les cultissimes tentes parisiennes de l’Espace Ephémère Tuileries.

Cette fois, c’est les yeux levé vers le ciel que je remercie une quelconque divinité pour le retard habituel de Karl tant j’avais peur de me retrouver dans la même situation que Rachel Zoe, il y a quelques saisons, chez Marc Jacob: la – toujours très svelte – styliste des stars s’était pointée avec 15 minutes de retard au show du créateur adulé de tous ceux qui comptent dans le milieu et c’est la fourrure en berne qu’elle avait dû plier bagage, les portes étant scellées, le défilé commencé et elle, royalement laissée dehors… Que la foudre divine s’abatte sur elle prestement! (il n’y a pas à dire, people ou pas, c’est toujours embarrassant).