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La femme Brian Atwood : Modèle hiver 2012

 

  • La femme Brian Atwood, édition limitée hiver 2012 est une vile séductrice directement débarquée de la planète Samantha Jones, icône pour laquelle elle allume religieusement un cierge tous les soirs, histoire d’expier ses nombreux péchés.
  • De lingerie fine à parties fines, il n’y a qu’une paire de stilettos colorés et la femme Brian Atwood n’a pas hésité longtemps avant de se lancer à talons perdus dans un enchevêtrement de corps dénudés ruisselant de sueur et de testostérone.
  • Vissées à l’extrémité de jambes longilignes hautement raffermies par ce que les soins offrent de meilleur, les chaussures de la femme Brian Atwood se distinguent par un choix de coupes féminines et valorisantes. À chaque aventure, ses fougueux amants lui en offrent une nouvelle paire qui devra se frayer une place parmi les centaines actuellement présentes dans son placard.
  • Contrairement aux apparences, la femme Brian Atwood est une éternelle romantique et c’est en hommage à Vivian dans Pretty Woman qu’elle arbore avec une fierté non dissimulée une fabuleuse paire de cuissardes en python. Pour elle, si Julia Roberts a réussi à harponner Richard Gere, ce n’est certainement pas à cause de sa perruque chourrée à une danseuse déchue du Crazy mais à ses jambes kilométriques!

(G)OLD

Vous voyez la fête nationale belge, les lâchés de ballons, les feux d’artifices, les officiers gambadant au pas et les dirigeants habillés sur leur 31 pour le 21 ?

Et bien, en Belgique, précisément aujourd’hui, tout ce cirque formellement rigoureux semble d’une désuétude rigoureusement soporifique tant ce qui se passe en ce moment ferait se retourner Mère Teresa dans sa tombe, lui ferait mettre ses plus belles cuissardes et son body en Lycra le plus échancré avant de se précipiter dare-dare au Stade Roi Baudouin : Madonna est en concert à Bruxelles ! Non mais MADONNA quoi ! Sur fond de cris de fans en folie et de folles fanatiques, tout botox et injections rutilantes dehors, la mamie de la pop a plus d’une bonbonne d’oxygène en coulisses pour assurer sur scène. Enchaînant les tubes et les positions acrobatiques comme Adele s’enfile des chips, elle ne manquera pas d’émerveiller son public, vêtu tantôt de tee-shirts à l’effigie de la quinquagénaire, de pantalons en cuir XS ou d’autres tutus ambiances « Like a Virgin ».

Sauf que voilà, vient un moment où même la momie liftée la plus populaire de la planète a dû se rendre à l’évidence, elle ne rajeunit pas et ça, même son chirurgien ne peut rien y faire. C’est qu’elle a déjà tout essayé la bougresse : chakras ouverts, fermés, acide à l’intérieur, peelings à l’extérieur, le tarif est le même, quand tu as fait ton temps, rien ne sert de lutter, il faut injecter à point !

 

Reste à savoir comment vivre cette étape bouleversante avec la dignité de la mondaine que vous rêveriez d’être histoire de ne pas finir par ressembler à la voisine du coin, repousses grisonnantes de 20 cm, coupe ménagère et seins sur les genoux, qui – apparemment – a renoncé à lutter – et à se regarder dans un miroir.

 

C’est vrai qu’il faut quand même dire que par ici, par delà les mers et les baraques à frites, dans nos contrées vertes, chatoyantes et – tristement – épargnées de l’influence du Grazia, magazine apôtre du saint Karl et de la sainte Carine mère des talons hauts et de la jupe crayon, les préjugés sur les dames d’âge mûr ont la belle vie.

Petit tour des grandes inepties qui font loi:

 

1) Quand tu es vieille, tu coupes tes cheveux : Apparemment, au Bled, je crois qu’il existe une limite d’âge pour porter les cheveux plus longs, personne ne sait exactement la situer chronologiquement mais ici, 99% des femmes débutent leur cinquantaine chez leur coiffeur en leur demandant cette coupe courte sur les côtés et sur la nuque avec une micro frange qui retombe sur le visage. C’est comme ça. Pas de choix. Ça tombe comme une fatalité. Ça ne prévient pas. Un jour, tu as 20 ans, la crinière abondante et sauvage d’une Sienna Miller et le lendemain, tu te lèves Line Renaud et te ramasses directement 15 ans dans la tronche sans même t’en apercevoir ! Ayant investigué auprès des autochtones peuplant le coin et ayant laissé traîner mes oreilles sur les rives droites et gauches de la Vesdre, il se dit que « La coupe ménagère » – oui, il fallait bien la baptiser ! -, ça fait plus propre, plus entretenu. Je n’ai toujours pas compris en quoi porter un casque de Playmobil pouvait être un plus mais bon…

 

  • DO -> Choisir une coiffure qui vous convient MORPHOLOGIQUEMENT ! TOUT reste possible tant que les cheveux sont en bonne santé et qu’ils reçoivent des soins adaptés. Aujourd’hui plus que jamais, la brillance et la fluidité importent !
  • DON’T -> Les coiffures trop dadames et trop figées. On veut du mouvement, de la liberté, de la souplesse et de la brillance, on ne veut pas reconstituer un casque laqué à la Dark Vador ou à la reine Fabiola!!!

 

2) Quand tu es vieille, tu te maquilles avec discrétion : « Un soupçon de mascara, des sourcils – trop – débroussaillés, du fond de teint, du gloss et c’est bon !». C’est en ces termes que m’a été décrite l’élégance des femmes âgées.

C’est Roudoudou qui va être content de ne pas devoir payer des frais supplémentaires à l’aéroport pour les trois malles Goyard remplies de cosmétiques Mac, Tom Ford, Bobbi Brown et Laura Mercier que vous preniez à chaque escapade dans la Grande Pomme. Voyager léger et s’emmerder. L’avenir est radieux, vous l’êtes moins.

 

  • DO -> Vieillir, ce n’est pas se maquiller moins, c’est se maquiller mieux. Prendre conscience de ses points forts, en jouer, s’AMUSER. ÉVIDEMMENT qu’il vous faudra investir dans un bon fond de teint qui ne marque pas les rides, dans un bon correcteur et dans un bon anti-cernes MAIS après, le reste demeure sensiblement pareil qu’à tout âge : on hydrate, on raffermit, on embellit !
  • DON’T -> Abuser de la poudre bronzante et des bancs solaires qui marquent toutes les rides et font ressembler votre peau à de la terre séchée et vous, à un Oompa Loompa !


I’m bringin’ GRÉGORY back!


Mode, monde, mondains, mondanités: comment ne pas vendre son âme au Diable pour du Prada – ou pour un open bar! (2)

Chapitre 3: « Un EVENT réussi, c’est quoi? » (prélude)

 

 » Une campagne verdoyante aux alentours de Liège, une silhouette à la démarche rigoureusement contrôlée et aux gestes hésitants s’engage à pas de loup sur l’allée qui mène à une maison de briques rougeâtres émergeant faiblement d’une obscurité oppressante.

L’ombre élancée explore avec minutie le contenu des poches zippées de son Biker jeans Balmain et tâte avec un effroi à peine masqué l’intérieur de la poche de son blazer Margiela bleu nuit.

RIEN.

MERDE!

Mine déconfite et assaillie par une vague de palpitations cardiaques, la créature retire ses Wayfarer taille XXL, s’apprête à rebrousser chemin et à replonger dans les abîmes semi nocturnes d’où elle débarque lorsqu’un tintement métallique se fait soudainement retentir dans la rue muette qui prend grand soin d’en amplifier l’impact sonore.

DES CLÉS!

S’en emparant en toute hâte et non sans mal, c’est bientôt le bruit d’une serrure qui se déverrouille que l’on entend dans le calme funeste environnant.

S’engouffrant sur la pointe des pieds dans l’antre de la bâtisse, c’est surpris par l’éclairage d’une des pièces que l’homme se dirige vers la cuisine.

Deux infarctus du myocarde plus tard provoqués par le bruit strident de l’écrasement de jouets félins jonchant le sol ET ayant failli perdre l’équilibre une bonne dizaine de fois, c’est le face-à-face suivant qui acheva le visiteur matinal: ses parents, prenant le petit-déjeuner.

Il était 06h36, c’était le matin et c’était moi qui rentrais d’une soirée, tentant vainement de me montrer discret. Tout va bien… »

 

15 litres de café plus tard, l’équivalent d’une boîte de Dafalgan dans le corps, probablement déclaré MOËT positif si une prise de sang avait été effectuée à ce moment-là,  je me demande comment je suis passé du statut de fêtard occasionnel à celui de fêtard – presque – professionnel et en arrive à la conclusion que c’est ce blog qui a LARGEMENT modifié mon attitude face aux soirées

(La suite, TRÈS prochainement – 4 pages d’un seul coup, cela aurait été indigeste, non?)

 

Très cordialement,

Monsieur de Vos (Partyholic d’humeur généreuse qui vous propose de venir le retrouver, le jeudi 23 juin 2011, au cours de la Louise Summer Night de Bruxelles, dans les enseignes au sein desquelles il aura monté une silhouette-clé: Burberry, Giorgio Armani, Francis Ferent, etc…. Pour recevoir votre carton d’invitation personnalisé par ses soins – je dispose de 10 x 2 entrées -, n’hésitez pas à prendre contact avec lui par courriel et/ou via les commentaires en évoquant, pourquoi pas, une anecdote de fin de soirée – Les plus rapides seront les premiers servis)


 


La jupe ou pourquoi ne pas se dérober face à la pression

  • « C’est court…très court… Non?« 
  • « C’est rien, t’aura qu’à mettre des leggings en dessous, ni je t’ai vu, ni je t’ai connu!« 

Dans la série « Vis ma vie en plein black-out mode verdoyant« , ce soir, je vais vous parler d’un cas sinistre, terrifiant et d’une complexité encore plus complexe que le succès inexplicable de Phoebe Philo et de Célinedes louanges récoltées, selon moi, à coups de distribution mondiale de champignons hallucinogènes, c’est la seule conclusion logique à laquelle j’ai abouti! -, une chose sordide avec laquelle la plupart d’entre-vous, Mesdemoiselles, Mesdames qui assumez j’en suis persuadévotre féminité devez vivre toute votre vienon, je ne fais pas référence à la marmaille! -, une angoisse permanente, une babiole pernicieuse, quelque chose d’anodin mais qui peut radicalement changer la face du Monde, ou plus certainement, celle de votre dressing: le cas litigieux de la jupe.

Déjà, s’il est parvenu à se voir attribuer une journée sur le calendrier annuel, c’est qu’il ne s’agit pas d’une simple lubie isolée. OUI, M’sieur dames, la problématique n’est certes pas aussi importante que la libération de Je-ne-sais-pas-son-nom-mais-je-m’en-fous-de-toute-manière mais celle qui me préoccupe aujourd’hui demeure toujours d’actualité.

De toutes les choses féminines qui peuvent être analysées façon scanner rétinien dont la vitesse équivaut au double de celle de la lumière, le mâle primaire portera une attention toute particulière à la proportion de chair dévoilée par la femme qui attirera son attention et la classera assez rapidement dans des cases quelque peu moyenâgeuses

Résultat des courses, après avoir passé votre journée à répliquerou à feindre l’ignorance faceaux compliments lourds et insistants d’une clique de goujats biberonnés à la bière (le « T’es bonne! » demeure, à tout jamais, un classique du genre, tellement distingué!) ou à subir les réflexions désobligeantes – allant du « T’as pas confondu ta jupe et ta ceinture ce matin? » au « Elle a rétréci ta jupe ou tu l’a chourée à ta petite sœur? » – d’à peu près toutes les personnes que vous avez rencontrées au cours de votre journée de travail, vous avez fini par céder à la pression sociale et avez remisé votre collection complète de jupes dans votre penderie, sanglotant toutes les larmes de votre frêle corps de nana incomprise.

Sauf que voilà, ici, la rédaction s’insurge avec véhémence contre ce genre de capitulations et c’est à grands renforts des 6 arguments suivantsse voulantpertinents qu’elle espère vivement vous empêcher de renoncer à une pièce qui hurle la féminité et la sensualité élégante depuis des temps préhistoriques.

1) Les jupes, ça va à tout le monde: quelle que soit votre morphologie, il existe à coup sûr une jupe taillée pour vous! Droite, crayon, tulipée, évasée, plissée, à godets, rayée, imprimée, courte, longue, mi-longue, maxi, mini, micro, … Vous avez l’embarras du choix car, si toutes les formes et longueurs ne sont pas à mettre sur tous les cuissots, après moult essayages, vous trouverez LE modèle qui vous transformera en déesse grecque. D’ailleurs, si on dit « Trouver chaussure à son pied« , moi, je serais tenté d’aller même jusqu’à  « Trouver jupe à son fessier« !

2) Les jupes, ça fait des jambes kilométriques: Pour un peu que vous soyez plus grande que Mimie Mathy et que Passe-partoutet que votre IMC soit plus proche de celui d’Anja Rubik que de celui de Beth Ditto, cela va de soi! –, à vous les minis pour un maxi effet! Ce sont vos copines de bureau qui vont tomber de leurs talons de 12 quand elles vont découvrir le potentiel séduction des kilomètres de jambes que vous planquiez sous un jeans informe. Désormais, ce sera vous la garce aux longues jambes, la fille über cool à laquelle toutes veulent ressembler et que tous veulent se taper!