Lecteurs, lectrices,
Formellement proscrite aux femmes sous peine de se voir jeter des pierres dans la rue – à juste titre (sauf, évidemment, en cas de jogging ou d’une autre activité sportive, cela va de soi!), il fallait lire les 7 bonnes raisons de porter des talons – très – hauts – et de voir son quota de féminité chuter de façon affolante – un peu comme l’astéroïde, dans Armageddon -, la basket (désormais appelée SNEAKER, terme anglophone clinquant pour dire strictement la même chose mais qui en jette – apparemment – plus: « Trop trop belles tes sneakers, j’te jure, des Pierre Hardy?!‘/ »T’as vu les dernières sneakers Margiela, à mourir, non?!« ), cette chaussure, assimilée à une lubie grotesque d’éternel adolescent n’est pas toujours plus valorisée chez les hommes qui y voient un manque d’apprêt et/ou une négligence outrancière avec, pour unique motivation, un confort indubitable…
Adepte de ces groles depuis belle lurette, je peux vous dire que, dans certains cas, elles ne sont pas toujours aussi confortables qu’on pourrait le penser – SCOOP du jour: les hommes souffrent aussi à cause de leurs chaussures (ce sont les féministes enragées – et pas épilées? – qui vont être contentes…) mais je trouve également qu’elles sont souvent plus jolies que bon nombre de chaussures que je croise dans la rue ou dans les soirées…
Pourtant, même si c’est une question de modèle, d’âge et de contexte, je ne parviens toujours pas à comprendre les préjugés négatifs dont on les accable de part et d’autre – sauf pour les Converse qui font, effectivement, ADOLESCENT, ne le niez pas, je le sais, vous le savez, nous le savons tous et pourtant, je vois des hommes voire des femmes qui cumulent et qui en portent toujours en rue, passé(e)s 16 ans (il va de soi que je réprime à chaque fois – tant bien que mal – une envie de les pourchasser et de les immoler sur un bûcher en brandissant fourche et torche, accompagné d’une meute de villageois hystériques… :)